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Publié le 15 - 12 - 2022

    Élections, accord salarial : carton plein pour la CFE-CGC APEC

    En nette progression aux élections professionnelles, la CFE-CGC, deuxième syndicat de l’instance paritaire, agit en faveur d’un dialogue social efficace au service des 1 000 salariés de l’Association pour l’emploi des cadres.

    La CFE-CGC et l’APEC, c’est une longue et belle histoire qui se poursuit inlassablement. Fondée en 1966 sous l’impulsion de la CGC (qui deviendra la CFE-CGC en 1981), l’Association pour l’emploi des cadres est devenue, au fil des années, l’acteur de référence du marché de l’emploi des cadres. Depuis plus de 50 ans, l’APEC, s’appuyant sur une gouvernance paritaire des syndicats de salariés et d’employeurs, et sur le professionnalisme de ses salariés, a su s’adapter aux nombreuses évolutions du marché du travail pour répondre aux besoins des salariés et des entreprises, conseillant les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et les cadres tout au long de leur carrière.

    La reconnaissance de nos valeurs et du travail mené sur le terrain, en phase avec les métiers des salariés de l’APEC »

    La CFE-CGC, qui assure alternativement avec une organisation patronale la présidence de l’APEC (dont Christine Lê sur la mandature 2019-2021), peut aussi s’appuyer sur une section syndicale de premier plan dans une entreprise qui compte aujourd’hui un peu plus de 1 000 salariés. À l’issue des élections professionnelles organisées le 23 novembre dernier, et d’une forte mobilisation (plus de 70 % de participation), la CFE-CGC a obtenu un taux de représentativité de 29,42 %, confortant sa place de deuxième organisation syndicale, derrière la CFDT et devant FO et la CGT.

    « Nous progressons de plus de 6 points (23,32 % en 2018) sur le dernier cycle électoral, souligne Géraldine Froger, déléguée syndicale CFE-CGC. C’est une satisfaction et la reconnaissance de nos valeurs et du travail mené par des équipes impliquées, proches du terrain, en phase avec les métiers et les activités des salariés de l’APEC. Avec une approche constructive et collaborative, nous attirons qui plus est de nouveaux adhérents dans nos rangs. »

    Suite au dernier scrutin, la CFE-CGC compte désormais dix élus qui siègeront, ces quatre prochaines années, au comité social et économique (CSE) de l’APEC :

    • Olivier Armandon, Véronique Bernard, Jonathan Doubet et Géraldine Froger (titulaires dans le collège cadres).
       
    • Julie Bernardi, Laurence Charneau, Céline Girot et Yves Trousseau (suppléants dans le collège cadres).
       
    • Françoise Tranvaux (titulaire dans le collège agent de maîtrise).
       
    • Phabiola Petit (suppléante dans le collège agent de maîtrise).

    Même si tout n’est pas toujours aisé avec la direction générale, le dialogue social à l’APEC n’est pas un vain mot. « L’entreprise recense près d’une trentaines d’accords ou d’avenants en vigueur, témoigne Géraldine Froger. Cette année, les organisations syndicales, dont la CFE-CGC, ont notamment négocié et signé des accords sur la mise en place d’un plan d’épargne retraite collective, sur l’intéressement, sur l’inclusion des personnes en situation de handicap et sur le travail hybride. »

    UN ACCORD SALARIAL AVEC 5 % D’AUGMENTATIONS GÉNÉRALES

    Autre négociation majeure finalisée : les salaires dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO). « L’accord final prévoit des augmentations générales de 5 %, une enveloppe d’augmentations individuelles de 1 % de la masse salariale ainsi qu’une prime de partage de la valeur (PPV) d'un montant de 1 350 euros qui s’ajoute à la première PPV de 650 euros versée en septembre dernier, détaille Géraldine Froger. Durant ces NAO, nous avons aussi obtenu une clause de revoyure, la pérennisation de la prise en charge prévoyance et la prise en charge des frais de transports à 62 % par l’employeur. »

    L’agenda social 2023 sera aussi intense pour les équipes CFE-CGC avec des négociations programmées en particulier sur la politique de rémunération (primes) et sur la gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP), pour laquelle un accord de méthode a déjà été conclu cette année avec les partenaires sociaux.

    Mathieu Bahuet